ACTUALITES FISCALES
🔳 Valorisation et Stratégie de cession :
Fort de son expertise et de son expérience notre cabinet accompagne les dirigeants et actionnaires dans leurs projets de cession, acquisition, ou d’évolution de l’actionnariat.
Le savoir-faire couvre notamment :
• Cession d’entreprise / LBO / OBO / MBO
• Préparation stratégique à la vente
• Financement & valorisation d’entreprise
Le LBO (Leveraged Buy-out) parfois appelĂ© Buyout est une opĂ©ration de rachat d’entreprise grâce Ă un emprunt bancaire. L’acquĂ©reur n’utilise ses fonds propres que pour une fraction du prix d’achat. Le crĂ©dit est ensuite remboursĂ© grâce aux bĂ©nĂ©fices futurs gĂ©nĂ©rĂ©s par l’entreprise rachetĂ©e.
Le LBO (Leveraged Buy-Out), en français « rachat avec effet de levier », est une opĂ©ration financière qui permet de racheter une entreprise en utilisant principalement l’endettement. Ce recours Ă l’endettement s’appelle l’effet de levier.
Dans l’opĂ©ration de LBO, l’acquĂ©reur utilise ainsi une partie rĂ©duite de ses capitaux propres, et finance le reste du rachat avec un ou plusieurs crĂ©dits bancaires.
L’OBO, (owner buy out), est un cas particulier de LBO. Il s’agit de l’achat d’une entreprise par une holding dĂ©tenue conjointement par un DG et des investisseurs. Depuis l’amendement Charasse, le DG ne peut ĂŞtre majoritaire dans la holding de rachat s’il est dĂ©jĂ majoritaire dans la cible
Le MBO (Management Buy Out)
dĂ©signe l’achat d’une sociĂ©tĂ© lorsqu’il est rĂ©alisĂ© par l’Ă©quipe dirigeante en place et/ou tout ou partie de ses salariĂ©s. Cette opĂ©ration se fait gĂ©nĂ©ralement en ayant recours Ă l’endettement, c’est alors un LMBO.
Si vous aspirez à vous porter acquéreur, voire céder votre entreprise, ou êtes courtisé pour une association, n’hésitez pas à prendre attache avec nous pour échanger à cet égard.
🔳 Associés de sociétés d’Exercice Libéral :
Les rémunérations perçues par les associés d’une SEL, au titre de leur activité libérale dans cette société, sont désormais imposables dans la catégorie des BNC et non plus dans la catégorie des traitements et salaires.
🔳 Déficit foncier :
Si vous ĂŞtes propriĂ©taire d’un logement que vous proposez Ă la location nue (non meublĂ©e) Ă usage d’habitation, et si vous avez optĂ© ou relevez du rĂ©gime d’imposition au rĂ©el, vous pouvez dĂ©duire vos charges de vos revenus fonciers.
Si le montant de vos charges est supérieur à vos revenus fonciers, cette situation génère un déficit foncier.
Ce déficit foncier, c’est-à -dire la part de charges supérieure à vos revenus fonciers, peut alors être déduit de votre revenu global (par exemple : salaires ou pensions de retraite) et vous permettre ainsi de diminuer le montant de votre impôt sur le revenu.
Dans le régime micro-foncier vous ne déclarez pas vos charges au réel mais un abattement forfaitaire de 30 % est automatiquement appliqué à vos revenus fonciers, quel que soit le montant de vos charges. Le régime micro-foncier ne permet donc pas de produire un déficit foncier.
Vous relevez de plein droit de ce régime lorsque le montant de vos revenus fonciers est inférieur à 15 000 euros par an, et que le bien mis en location ne bénéficie pas d’un régime particulier. Vous pouvez toutefois opter pour le régime réel (dans ce cas, ce choix est irrévocable pendant trois ans).
Le régime réel permet de déduire de vos revenus fonciers vos charges selon les dépenses que vous avez réellement engagées au cours de l’année fiscale.
Si vous percevez plus de 15 000 euros de recettes locatives par an, vous y ĂŞtes automatiquement assujetti.
Chaque annĂ©e, vous pouvez dĂ©duire de vos revenus jusqu’à 10 700 euros de dĂ©ficit foncier (ou 15 300 euros pour les logements concernĂ©s par l’une des dĂ©ductions prĂ©vues Ă l’article 31 du code gĂ©nĂ©ral des impĂ´ts).
L’excédent de déficit foncier peut être reporté et déduit :
- Durant six ans de l’ensemble de vos revenus,
- Durant dix ans de vos seuls revenus fonciers.
La limite annuelle d’imputation sur le revenu global des dĂ©ficits fonciers est rehaussĂ©e Ă 21 400€ pour les dĂ©penses dĂ©ductibles de travaux de rĂ©novation Ă©nergĂ©tique.
Ces travaux doivent permettre Ă un bien qualifiĂ© de passoire thermique de passer d’une classe Ă©nergĂ©tique E, F ou G de l’audit Ă©nergĂ©tique Ă une classe A, B, C ou D.
Ce dispositif s’applique dans les conditions suivantes :
- Vous devez justifier de l’acceptation d’un devis intervenue Ă compter du 5 novembre 2022,
- Les dépenses doivent être effectuées entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2025.
Lorsque vous louez un bien immobilier non meublé, les loyers que vous percevez constituent vos revenus fonciers.
Ces revenus sont soumis à l’impôt sur le revenu et participent de votre revenu global.
Revenu global = revenus fonciers + autres revenus (salaires, prestations sociales ou familiales, pensions de retraite, etc.).
Vous pouvez déduire de vos revenus fonciers les charges suivantes :
- Les frais de gestion et d’administration du bien : rémunération d’un concierge, frais d’agence immobilière ou d’un syndic de copropriété, etc.,
- Les impôts liés au logement et non récupérables auprès du locataire comme la taxe foncière,
- Les dépenses de réparation et d’entretien, qu’il s’agisse de travaux occasionnés par la vétusté du logement ou afin de faciliter sa location,
- Les dépenses d’amélioration, qui ont pour objet d’améliorer les conditions de vie au sein d’un logement sans en modifier la structure,
- Les provisions pour charge dans le cadre d’une copropriété,
- Les charges locatives, si vous n’ĂŞtes pas parvenu Ă les rĂ©cupĂ©rer auprès du locataire au 31 dĂ©cembre de l’annĂ©e suivant son dĂ©part,
- L’indemnité d’éviction ou de relogement d’un locataire,
- Les primes d’assurance,
- Les intĂ©rĂŞts et frais d’emprunt liĂ©s Ă la souscription d’un prĂŞt immobilier.
Ă€ savoir :
- Les travaux de construction, reconstruction ou d’agrandissement ne peuvent pas être déduits de votre revenu foncier.
- Les charges liées aux intérêts d’emprunt ne sont pas déductibles de la même manière que les autres frais : elles sont déductibles de votre seul revenu foncier. Vous ne pouvez donc pas les déduire de votre revenu global.
Les charges déductibles citées précédemment sont à renseigner lors de la déclaration des revenus fonciers, à effectuer par le biais du formulaire no 2044, à joindre à votre déclaration de revenus globale, renseignée grâce au formulaire no 2042.
Il importe de bien veillez Ă conserver les pièces vous permettant de justifier les charges dĂ©clarĂ©es : facture, plan, photographie ou tout autre Ă©lĂ©ment permettant d’Ă©tablir avec prĂ©cision la nature et le montant des charges supportĂ©es.
En tant que propriétaire-bailleur, vous pouvez récupérer une partie des charges sur le bien loué auprès de votre locataire.
Les charges qui peuvent être imputées au locataire sont les charges dites locatives ou récupérables.
En location vide comme en location meublĂ©e (logements meublĂ©s dont les baux ont Ă©tĂ© signĂ©s depuis le 27/3/2014, Ă moins que le contrat n’y fasse rĂ©fĂ©rence avant cette date.), la liste de ces charges est fixĂ©e par dĂ©cret.
Les dépenses ne figurant pas dans cette liste ne peuvent donc pas être imputées au locataire.
Les charges récupérables se répartissent en trois grandes catégories de dépenses :
- Les dépenses des services liées au logement et à l’usage de l’immeuble,
- Les frais d’entretien courant et de petites réparations dans les parties communes de l’immeuble,
- Les taxes locatives.
Plus concrètement, voici les principales charges récupérables :
Il est possible de facturer au locataire les frais liĂ©s Ă l’électricitĂ© ainsi que ceux liĂ©s au contrat d’entretien de l’ascenseur (vĂ©rification rĂ©glementaire, fourniture de produits ou de petits matĂ©riaux d’entretien, menues rĂ©parations de la cabine, des paliers et des fusibles).
Certaines dépenses relatives à la consommation d’eau et au chauffage sont récupérables.
Sont notamment concernées :
- L’eau froide et chaude des locataires,
- L’eau nécessaire à l’entretien courant des parties communes, y compris la station d’épuration,
- L’eau nécessaire à l’entretien courant des espaces extérieurs,
- Les produits nécessaires à l’exploitation, à l’entretien et au traitement de l’eau,
- La fourniture d’énergie quelle que soit sa nature,
- Les frais d’entretien courant et de menues réparations des équipements de production d’eau chaude ou de chauffage,
- Les frais de location d’entretien et l’exploitation des compteurs généraux et individuels.
Les dépenses à la charge du locataire concernent essentiellement le chauffage et la production d’eau chaude ainsi que la distribution d’eau dans les parties privatives.
Le propriétaire peut se faire rembourser par son locataire certains frais engagés pour l’entretien des parties communes. Il en est ainsi du coût :
- De l’électricité,
- De la fourniture de produits d’entretien (par exemple : balais et petit matériel),
- De l’entretien de la minuterie, des tapis, de vide-ordures,
- De la réparation des appareils d’entretien de propreté tels que l’aspirateur,
- Des frais de personnel d’entretien.
Les dépenses relatives à l’entretien et à l’exploitation des espaces extérieurs (voies de circulation, aires de stationnement, abords et espaces verts, aires et équipements de jeux) peuvent être demandées au locataire. Il s’agit notamment :
- Des opérations de coupe, désherbage, sarclage, ratissage, nettoyage et arrosage,
- De l’achat des produits de jardinage (engrais, graines, fleurs, plants, plantes de remplacement à l’exception de celles utilisées pour la réfection des massifs, haies, produits bactéricides et insecticides).
S’il s’agit d’un employé d’immeuble (non logé sur place), le salaire versé ainsi que les charges sociales et fiscales qui y sont liées, sont récupérables en totalité par le propriétaire.
S’il s’agit d’un gardien ou d’un concierge (logé sur place, avec un logement de fonction), le salaire versé et les charges sociales et fiscales qui y sont liées sont récupérables par le propriétaire à hauteur de :
- 75 % de leur montant, si le gardien assure le nettoyage des parties communes et sort les containers de poubelles,
- 40 % de leur montant, s’il n’assure que l’une ou l’autre de ces deux tâches.
Il est possible de demander au locataire le remboursement des taxes et redevances suivantes :
- La taxe ou redevance d’enlèvement des ordures ménagères. Cette taxe figure sur l’avis de taxe foncière.
- La redevance d’assainissement.
Il existe deux manières de régulariser les charges de votre locataire :
- Par le versement d’une provision mensuelle ou trimestrielle, avec une régularisation annuelle,
- Par forfait, dans le cas d’une location meublée notamment. Dans ce cas, le montant du forfait est inscrit dans le bail.
🔳 Médecins conventionnés du secteur 1 :
Si vous êtes médecin conventionné du secteur1 : vous pouvez bénéficier de trois avantages fiscaux spécifiques : 1) une déduction forfaitaire de 2 %, 2) un abattement forfaitaire dit du groupe III 3) une déduction complémentaire de 3 %.
Pour bénéficier de ces avantages fiscaux, vous devez remplir les conditions suivantes :
- Pratiquer les tarifs fixés par la convention nationale (médecin du secteur 1) ;
- Souscrire votre déclaration professionnelle dans les délais légaux ;
- Relever des catégories suivantes : médecins omnipraticiens ou généralistes, spécialistes médicaux, chirurgiens et spécialistes chirurgicaux, électro-radiologistes qualifiés conventionnés.
Les mĂ©decins biologistes directeurs de laboratoires d’analyses mĂ©dicales ainsi que les mĂ©decins anatomo-cyto-pathologistes exerçant en laboratoire d’analyses de biologie mĂ©dicale peuvent Ă©galement en bĂ©nĂ©ficier.
Les autres catégories de praticiens, même conventionnés (chirurgiens-dentistes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes…) et les médecins remplaçants ne sont pas concernés par ces mesures.
L’abattement forfaitaire du groupe III et la déduction complémentaire de 3% sont des avantages fiscaux accordés aux médecins du secteur 1 pour compenser les sujétions liées à leur adhésion à la convention nationale.
Dès lors que vous relevez du rĂ©gime de la dĂ©claration contrĂ´lĂ©e, vous ĂŞtes en principe, comme la gĂ©nĂ©ralitĂ© des contribuables relevant de ce rĂ©gime, tenus de justifier l’intĂ©gralitĂ© de vos frais professionnels et de dĂ©duire les dĂ©penses rĂ©ellement engagĂ©es.
Toutefois, en tant que médecin du secteur 1, vous pouvez, sur option, ne pas comptabiliser certains frais et les déduire sur la forme d’un abattement de 2 % : frais de représentation, réception, prospection, cadeaux professionnels, travaux de recherche, blanchissage et petits déplacements.
Ces frais sont alors dĂ©duits sous forme d’un abattement de 2 %, calculĂ© sur le montant de vos recettes brutes, y compris les honoraires de dĂ©passement auxquels vous avez droit (DE ou DP), avant dĂ©duction des honoraires rĂ©trocĂ©dĂ©s aux remplaçants.
La base de calcul de cette déduction comprend également les gains divers, mais pas les plus-values professionnelles.
Attention : vous ne pouvez pas cumuler la dĂ©duction de 2 % et la dĂ©duction de frais de mĂŞme nature au rĂ©el. Vous devez donc choisir entre la dĂ©duction forfaitaire et la dĂ©duction au rĂ©el des mĂŞmes frais. Ce choix, Ă effectuer en dĂ©but d’annĂ©e, porte sur l’annĂ©e entière et pour l’ensemble des frais prĂ©citĂ©s.
Si vous optez pour la déduction forfaitaire de 2%, vous devez comptabiliser les dépenses en « prélèvements personnels ». A l’inverse, l’inscription de ces frais au compte de charge emporte option pour la déduction des frais au réel.
Les frais de petits dĂ©placements couverts par cette dĂ©duction de 2 % sont constituĂ©s par les dĂ©penses exposĂ©es par l’usage, Ă l’intĂ©rieur de l’agglomĂ©ration, d’un moyen de transport autre qu’un vĂ©hicule professionnel (taxi, bus…) et celles liĂ©es au stationnement du vĂ©hicule professionnel. En revanche, les frais affĂ©rents Ă l’utilisation du vĂ©hicule professionnel qui ne sont pas compris dans l’abattement, restent dĂ©ductibles dans les conditions habituelles.
Contrairement à la déduction de 2 %, l’abattement forfaitaire du groupe III n’a pas le caractère d’une déduction forfaitaire pour frais professionnels. Il vise à offrir un avantage fiscal aux médecins du secteur qui sont soumis à des sujétions particulières du fait de leur adhésion à la convention.
Son montant est calculé à partir d’un barème fourni par l’administration fiscale. Il varie en fonction de votre spécialité et du montant de vos honoraires conventionnés, entre 770 € et 3 050 €. Seuls les honoraires conventionnels avant déduction des sommes rétrocédées à des remplaçants doivent être pris en compte. Les honoraires libres doivent être exclus, même si leur taux n’excède pas celui prévu par la convention.
Comme pour l’abattement du groupe III, la déduction complémentaire de 3 % est un avantage fiscal, qui n’a pas le caractère d’une déduction forfaitaire pour frais professionnels.
La déduction complémentaire de 3% se calcule sur la même assiette que l’abattement forfaitaire du groupe III, à savoir les honoraires conventionnels.
L’application de ces déductions n’est pas automatique. Il vous appartient de les calculer et de les porter en déduction sur votre déclaration professionnelle. 
Pour ce faire, vous devrez les inscrire sur votre déclaration professionnelle 2035 à la ligne 43 « Divers à déduire » du formulaire 2035-B, case CQ « dont déductions médecins conventionnés de secteur 1 » et les reporter en case CL.
🔳 Travailleur indépendant :
Vous exercez une activité artisanale, commerciale ou libérale.
Pour déclarer vos revenus 2024, vous n’avez qu’une seule déclaration à faire sur https://.www.impots.gouv.fr. Cette déclaration unique sera utilisée pour le calcul de votre impôt sur les revenus, de vos cotisations et vos contributions sociales personnelles.
Sur votre déclaration en ligne, dans la rubrique « Indépendants – Données complémentaires à la déclaration de revenus », la case indiquant que vous relevez « Du régime général des indépendants : artisans, commerçants, professions libérales » sera pré-cochée afin de vous proposer les rubriques nécessaires pour le calcul de vos cotisations et contributions sociales.
Certaines rubriques seront préremplies grâce aux éléments déjà indiqués dans vos déclarations professionnelles. Vous pourrez les corriger si besoin. D’autres rubriques spécifiques devront en revanche être complétées, en fonction de votre activité.
Quand vous aurez validĂ© votre dĂ©claration de revenus, les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires seront transmis automatiquement Ă votre Urssaf, ainsi qu’à votre caisse de retraite des professions libĂ©rales le cas Ă©chĂ©ant. Vous n’aurez pas d’autre dĂ©marche Ă effectuer.
Vous recevrez ensuite un nouvel échéancier de paiement actualisé en fonction des éléments déclarés.
🔳 Vous êtes LMNP et pratiquez la location saisonnière :
En principe, les LMNP ne paient pas de cotisations sociales.
Toutefois, il existe une exception pour les loueurs en meublé faisant de la location saisonnière, ce qui est par exemple le cas de location de courte durée (type Airbnb).
En ayant le statut LMNP, vous devrez payer des cotisations sociales uniquement si vous retirez plus de 23 000 € de recettes annuelles d’une activité de location saisonnière.
Dans tous les autres cas de figure, les LMNP ne paient pas de cotisations sociales, mais restent soumis aux prélèvements sociaux en cas de bénéfice fiscal. (En cas de déficit le loueur en meublé non professionnel n’est pas redevable de prélèvements sociaux.)
Si vous faites de la location saisonnière et que vos recettes locatives dépassent un certain montant, vous n’êtes plus soumis aux prélèvements sociaux, mais vous êtes redevable des cotisations sociales. Voici les deux cas de figure pour la location saisonnière avec le statut LMNP.
Si vous gagnez moins de 23 000 € de recettes locatives par an en location saisonnière, vous n’êtes pas redevable des cotisations sociales. Vous devez cependant payer les prélèvements sociaux et l’impôt sur le revenu. Celui-ci est calculé en se basant sur votre revenu fiscal. En cas de résultat fiscal nul, vous ne payez pas d’impôt sur le revenu et vous n’êtes pas redevable des prélèvements sociaux.
Si la location saisonnière rapporte plus de 23 000 € de recettes locatives par an, dans ce cas, l’administration fiscale vous considère en tant que professionnel et vous êtes redevable des cotisations sociales.
La loi de Finances pour 2025 réforme la location meublée non professionnelle (LMNP) au régime réel. Ainsi, au moment de la revente du bien immobilier, si celui-ci a fait l’objet d’amortissements comptables déductibles des recettes locatives imposables, ceux-ci sont désormais réintégrés dans le calcul de la plus-value de cession.
Sont notamment exclues de cette évolution fiscale : les résidences étudiantes, les résidences seniors et les résidences pour personnes handicapées.
Les propriétaires restent soumis aux plus-values immobilières des particuliers et seront toujours exemptés d’impôt sur les plus-values de cession après 22 ans de détention de leur logement, et de prélèvements sociaux après 30 ans.
La location meublée fait face à un tsunami réglementaire visant chaque aspect de l’activité :
Administratif, juridique, fiscal, social et comptable…
Renforcement des exigences énergétiques, réduction du nombre de nuitées louées, pouvoirs accrus des maires, exigence d’un numéro SIRET, harmonisation des régimes d’imposition, limitation du régime micro, extension du champ d’application de la TVA et obligation d’établissement de factures, appel généralisé de la taxe d’habitation pour de nombreux meublés de tourisme, réforme des plus-values des LMNP …
Avec l’objectif annoncé de limiter drastiquement la transformation de logements nus en logements meublés.
Jamais auparavant une activité n’avait subi autant de bouleversements en si peu de temps !
Les loueurs de meublĂ©s doivent donc s’adapter Ă ces nouvelles règles pour rester en conformitĂ© et prĂ©server la rentabilitĂ© de leur activitĂ©.
🔳 P E R. :
Face aux données démographiques et à la situation des finances publiques, favoriser la diffusion l’épargne retraite supplémentaire est devenu une priorité pour l’exécutif qui aspire à inciter à compléter les allocations des retraités.
La Loi Pacte, votée le 11/4/2019, a simplifié les dispositifs de retraite supplémentaires à cotisations définies en instaurant le Plan d’Epargne Retraite (PER), décliné en :
- Une version individuelle (Perin)
- Deux versions d’entreprise :
- 1) PER Collectif (PERcol)
- 2) PER Obligatoire (PERo)
Le PER Collectif (PERcol) est instauré par décision du dirigeant ou par accord social.
Son adhésion est facultative.
Son alimentation par le versement volontaire du salarié avec abonnement possible de l’employeur ; primes d’intéressement, de participation, de partage de la valeur (PPV) ou issue du plan de partage de valorisation de l’entreprise (PPVE), compte épargne temps (CET).
La sortie se fait en capital, en rente, ou mixe des deux.
Le PER Obligatoire (PERo) :
Succède au régime supplémentaire d’entreprise à cotisations définies dits Art. 83.
Il est instauré par le Dirigeant, par accord social ou référendum.
Son adhésion est obligatoire par catégories objectives.
Son alimentation découle de cotisations de l’entreprise et du salarié. Versements volontaires du salarié, primes d’intéressement, de participation, de Partage de la valeur (PPV) ou prime issue du plan de partage de valorisation de l’entreprise (PPVE), compte épargne temps, transfert d’autres PER.
La sortie se fait en rente pour les droits issus de versements obligatoires. En rente, capital, ou mixe, pour les autres versements.
Le Plan d’Épargne Retraite (PER) est structuré en trois compartiments, chacun correspondant à une origine différente des versements :
- Compartiment 1 : Versements volontaires de l’épargnant (individuel),
- Compartiment 2 : Épargne salariale (participation, intéressement, abondement, droits issus du compte épargne-temps).
- Compartiment 3 : Versements obligatoires (cotisations obligatoires de l’employeur et, le cas échéant, du salarié).
Chaque compartiment a ses propres règles de fonctionnement et de fiscalité.
Compartiment 1 : Versements volontaires
- Déductibles du revenu imposable dans la limite de 10 % des revenus professionnels (ou 10 % du PASS si plus avantageux).
- À la sortie : imposition selon le choix de déduction ou non à l’entrée (rente imposée comme pension, capital imposé au barème de l’impôt sur le revenu, plus-values soumises à la flat tax).
Compartiment 2 : Épargne salariale
- Sommes issues de la participation et de l’intéressement exonérées d’impôt sur le revenu à l’entrée, dans certaines limites.
- Abondement de l’employeur exonéré d’impôt sur le revenu sous conditions (plafond de 16 % du PASS et 3 fois le versement du salarié).
- Soumis à la CSG/CRDS mais pas à l’impôt sur le revenu à l’entrée.
Compartiment 3 : Versements obligatoires
- Cotisations obligatoires exonérées d’impôt sur le revenu dans la limite de 8 % de la rémunération annuelle brute (plafonnée à 8 PASS).
- Soumises à la CSG/CRDS, mais pas à l’impôt sur le revenu à l’entrée.