VIEUX

Je lis toujours avec beaucoup d’intérêt les articles de fond du journal VIEUX.
L’éditorial d’Antoine de Caunes, dans le dernier numéro, s’avère particulièrement pertinent. Il porte une réflexion sensible et lucide sur la relation que chacun entretient avec son propre corps vieillissant, mais surtout sur la nécessité d’assumer, et de vivre pleinement l’avancée en âge. Son texte, tout en nuances, invite à dépasser les complexes et les idées reçues, pour embrasser une vieillesse active, joyeuse et engagée.
Antoine de Caunes insiste sur l’importance de ne pas se laisser enfermer dans une vision nostalgique ou fataliste du vieillissement.
Pour lui, vieillir n’est pas une fin en soi, mais une nouvelle étape, riche en expériences et en opportunités. Il s’agit de continuer à vivre, à profiter de la vie, à cultiver sa curiosité et son appétit pour la convivialité, même lorsque le corps change et que les années passent.
Il souligne tout l’intérêt d’avoir des personnes âgées toujours actives. Leur expérience, leur mémoire, leur capacité de recul et leur sagesse, constituent des atouts majeurs dans notre monde en perpétuelle évolution.
Comme il le souligne il faut cesser de voir les « vieux » comme de simples consommateurs mais bien comme des acteurs à part entière du débat public, des femmes et des hommes capables d’enrichir les réflexions collectives et de transmettre des valeurs essentielles.
Leur participation sociale est, pour eux, un facteur clé de santé, tant physique que mentale. Les études montrent d’ailleurs que l’engagement dans la vie sociale, associative, culturelle ou citoyenne permet de prévenir l’isolement, de lutter contre la perte d’autonomie et, ainsi, de maintenir leurs capacités cognitives et physiques.
C’est par ce biais que l’on peut espérer renforcer la cohésion intergénérationnelle, changer le regard sur la vieillesse.
En cela, le magazine Vieux, sous l’impulsion d’Antoine de Caunes, s’attache à dépoussiérer l’image de la vieillesse et propose une approche où les « vieux » ne sont pas marginalisés mais pleinement intégrés à la réflexion sur les grands enjeux contemporains : tels l’environnement, la politique, la culture, l’économie. Sa démarche vise à faire évoluer les mentalités, à encourager l’inclusion et à valoriser la diversité des parcours de vie, aller d’aller vers une société inclusive et solidaire.
Cette voie est d’importance dans un contexte démographique où, l’on estime que, d’ici trente ans, il y aura probablement plus de personnes âgées que de jeunes…
In fine, l’éditorial d’Antoine de Caunes, dans le dernier numéro du journal « VIEUX », soit le numéro 5, qui va de juin à août 2025, nous rappelle que, vieillir, ce n’est pas s’effacer, mais continuer à exister pleinement, à agir, à transmettre et à inspirer.
A toutes les personnes qui prennent de l’âge, il formule le conseil de rester actives de façon à bénéficier de cette source de bien-être, de cette richesse à cultiver, gage de vitalité et de solidarité.
Jetons donc, comme il l’écrit, « au feu les complexes de l’âge » et ouvrons grand les portes à une vieillesse active, joyeuse et engagée.
Pour votre gouverne, c’est un « jeune qui prend de l’âge » qui vous le dit, l’écrit et le vit. Lisez donc « Vieux », « Le magazine qu’on finira tous par lire« . Outre des articles de fond très intéressants vous pourrez savourer, dans ce No 5, « les retrouvailles de « de Caunes & Garcia», et conviendrez alors que ce magazine mérite bien d’être lu à tout âge…