ACTUALITES JURIDIQUES
Statut juridique des avocats :
En France, un avocat peut exercer sous plusieurs statuts juridiques, en fonction de son mode d’exercice (individuel, en association ou en société). Voici les principaux statuts possibles en 2025 :
1. L’exercice individuel
- Statut : Profession libérale en nom propre,
- Régime fiscal : BNC (bénéfices non commerciaux) avec déclaration contrôlée ou micro-BNC (si chiffre d’affaires < 77 700 €),
- Régime social : URSSAF (régime des indépendants), CNBF (retraite),
- Avantages : Simplicité administrative, pas de capital requis,
- Inconvénients : Responsabilité illimitée sur les biens personnels.
2. Sociétés d’exercice
a. SELARL / SELAS (Société d’Exercice Libéral à Responsabilité Limitée ou par Actions Simplifiée)
- Forme courante pour les avocats souhaitant une structure de type société de capitaux,
- Régime fiscal : IS (impôt sur les sociétés),
- Responsabilité : Limitée aux apports,
- Permet : Association entre avocats, embauche, transmission facilitée.
b. SCP (Société Civile Professionnelle)
- Plus ancienne, mais en perte de vitesse,
- Régime fiscal : IR (impôt sur le revenu),
- Responsabilité : Solidaire entre associés,
- Moins souple que les SEL.
c. AARPI (Association d’Avocats à Responsabilité Professionnelle Individuelle)
- Responsabilité : Individuelle et non solidaire,
- Fiscalité : Chaque membre déclare ses revenus,
- Utilisée pour : Mutualiser les moyens tout en gardant une indépendance fiscale et professionnelle.
3. Société de moyens (SCM)
- But : Mettre en commun des moyens matériels, sans partage d’honoraires,
- Ne permet pas l’exercice en commun de la profession,
- Fiscalité : société “transparente”.