L’INCROYABLE HISTOIRE DE L’ARGENT

Que l’on doit à Benoist SIMMAT, reporter et journaliste économique et à Tristan GARNIER dessinateur.
Éditée par « Les Arènes BD » cet ouvrage ne peut qu’intéresser toutes celles et ceux qui aspirent à découvrir le cheminement de l’histoire de l’économie au cours des siècles.
Cette Bande Dessinée m’a notamment appris que :
- Les pièces en or devenant difficile à produire en nombre ce sont celles en argent, d’une plus faible valeur et produites en plus grande quantité, qui sont devenues d’un usage courant générant par la même le terme générique « avoir de l’argent ».
- L’échec des « assignats révolutionnaires » a rendu les français particulièrement méfiants vis-à-vis de la monnaie papier.
- On doit à Napoléon BONAPARTE d’avoir définitivement imposé, pour plus d’un siècle, le » franc germinal » et d’avoir créé une nouvelle pièce d’or : le Napoléon.
- À la suite de la première guerre mondiale le Mark chute du fait d’une super inflation. Ainsi, si en en 1918 1 dollar vaut 4 Marks, en 1924 il en vaut 4 milliards de marks au point que les Allemands paient en kilos de billets au point que Berlin doit imprimer des coupures de billions c’est à dire de mille milliards de Marks !
- La fin du XXème siècle a vu s’établir la dématérialisation de l’argent dans la vie de tous les jours et que la « carte bancaire », trouvaille Américaine, y a grandement contribué, complétée par l’invention de la carte à puce du Français Roland MORENO.
- Le bitcoin est une devise électronique laquelle implique un paiement numérique direct entre particuliers, indépendant de toute autorité gouvernementale. Qu’en fait le système Bitcoin est un registre de jetons numériques voués à être possédés et échangés entre ses affiliés. Jetons dont la quantité totale est limitée, au nombre maximum de 21 millions d’exemplaires, avec comme soubassement du système la blockchain, registre numérique inviolable et indestructible tenu par des informaticiens volontaires appelés « mineurs » qui se font concurrence.
Le mineur qui gagne la compétition obtient le droit d’enregistrer un « bloc » et gagne en contrepartie de la cryptomonnaie qui est alors mise sur le marché.
Pour garantir le nombre limité de bitcoins et ainsi assurer sa rareté et donc sa valeur, la récompense des mineurs est divisée par deux tous les 210000 blocs. Ce qui permet d’estimer que le dernier bitcoin sera émis au plus tard en 2140 !
Réflexion toute personnelle est que l’étape suivante serait encore plus incroyable si elle venait à exister.
C’est celle d’un monde sans monnaie auquel certains, via le mouvement Zeitgeist ou le projet Venus, pensent déjà, mettant en avant les possibilités de la technologie pour produire suffisamment de biens pour tous.
Faisant la prévision d’une économie basée sur le partage ou l’abondance.
QUI VIVRA VERRA !